La mobilité des jeunes ruraux

par Didier Galet

Cet article publié dans les Echos interpelle la mobilité des jeunes habitants en milieu rural. “De fait, ils reçoivent une injonction à être mobiles, pour travailler à la ville, se former, accéder aux soins de santé ou à certains loisirs, sans réseau de transport collectif adapté. Reste la voiture, qui, de plus, peut être inaccessible pour nombre d’entre eux, cette jeunesse rurale appartenant souvent à des catégories sociales populaires, avec peu de moyens”. Toujours sur le prisme de la mobilité des usagers, Mélanie Gambino  chercheuse au Lisst (Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires, Unité mixte de recherche Université Toulouse-Jean Jaurès, CNRS), géographe spécialiste des espaces ruraux, analyse la place indétrônable de la voiture dans les déplacements des jeunes ruraux. “Seul le soutien de la puissance publique permettrait le développement d’une alternative de transport décarboné”. Certes, c’est une option, mais il y a aussi le rapprochement des services, la démultiplication des accès qui sont possibles aujourd’hui grâce au numérique.

Nous aurons l’occasion, prochainement, de partager des propositions concrètes pour la Seine et Marne, qui proposent des alternatives à la mobilité physique et qui développent les solidarités.

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