Le chèque tiers lieux se précise-t-il?

par Didier Galet

Deux informations intéressant directement le modèle économique des tiers lieux. La seconde, plus particulièrement, correspond à un besoin régulièrement exprimé et qui doit conforter l’usage d’un autre lieu que le domicile. En ce contexte de 5e vague et, très probablement, de renforcement du télétravail, c’est plutôt bienvenu.

 

Le télétravail, intrinsèquement lié au numérique et à la digitalisation, est majoritairement approuvé : 62 % des interviewés estiment qu’il s’agit plutôt d’une bonne chose car il laisse plus d’autonomie d’organisation au salarié. En miroir, 38 % tout de même le voient d’un mauvais œil car « il estompe les frontières entre vie privée et vie professionnelle ». À noter, les 25-34 ans, les cadres ainsi que le secteur de l’industrie et les Franciliens sont plus positifs que la moyenne.
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Une allocation annuelle permettant aux télétravailleurs d’accéder à des espaces de coworking ? L’idée trottait dans la tête de l’association France tiers lieux, chargée de valoriser ces espaces de travail et de formation « hors de l’entreprise et du domicile » depuis quelques années et figurait même dans son rapport 2021 remis en octobre dernier à Jean Castex. Cette proposition pourrait cependant se retrouver bientôt gravée dans le marbre de la loi puisque, le 17 novembre 2021, la députée Frédérique Lardet (LREM, Haute-Savoie) déposait une proposition de loi visant à créer un « titre télétravail », sur le modèle du titre (ou du forfait) mobilité permettant aux travailleurs à domicile d’accéder à un « télécentre » lui permettant de télétravailler ailleurs qu’à son domicile ou de prendre en charge un certain nombre de frais liés au télétravail.

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