De la contre-société numérique à la contre-société écologique, un cheminement naturel pour les tiers-lieux ?

Quelle place pour les tiers-lieux dans la bataille autour d’une société plus sobre qui agite une partie des institutions françaises ? Les tiers-lieux doivent-ils être des néo-services publics, voir des lieux où se massifie le recours à la réparation ? Ou au contraire devenir des contre-pouvoirs générateurs d’une culture et d’une autre façon de faire société, à même de faire émerger des décisions politiques de grande ampleur ?

Vaste débat dont on trouvera plusieurs arguments dans l’article que nous relayons et pour lequel on vous propose un teaser, ci-après.

“Transformer la société à l’aune des tiers-lieux

Ce qui se passe à l’échelle du réemploi et sur la question de la réparation, entre institutions publiques et tiers-lieux, n’est que le reflet de ce qui se déroule à l’échelle nationale et internationale sur les choix de mode de vie et de mode de production. Dans son livre Quotidien Politique Geneviève Pruvost estime que  « la norme occidentale contemporaine d’existence, c’est la méconnaissance des mains qui agencent, fabriquent et nettoient les objets de la vie quotidienne », conduisant nos sociétés à oublier « la matérialité de ce qui nous fait vivre »”.

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