Date : Mercredi 9 juin 2021
Lieu : Jehol, Donnemarie-Dontilly
Participants
En présence : Didier Galet (Fabrique de territoire), Frédéric Merle (Jehol), Saturnin Mesnil (Fabrique de territoire)
En visio : Pascale Joubert (COS Nanteau), Jeff Bricourt (Ô bout du monde), Sylvain Gautier (7 à la maison), Stéphane Cuttaia (C’est déjà ça), Claire Berge (Fabrique de territoire);
Excusée : Anne Brochot (Cour commune)
Frédéric Merle, responsable du lieu, a présenté Jehol. Il s’agit d’un projet créé en 2012. Le lieu comporte un espace de coworking, un espace cuisine et convivialité partagé, des bureaux locatifs, un show room, et un espace de formation de 60 m2.
Depuis 2014, un partenariat avec la communauté de commune de la Bassée-Montois a été établi pour faciliter la création d’activités sur le territoire.
Didier Galet a rappelé que Jehol avait mis depuis le début le lieu à disposition de la Fabrique, et qu’il avait été pionnier avec le projet Sonate mais aussi en testant DIabète 2.0 et les Micro Folies
Sylvain Gautier a apprécié de pouvoir découvrir le lieu par la vidéo de présentation proposée sur le site de Jehol.
Les personnes présentes ont donné quelques nouvelles de leur lieu.
Notons que C’est déjà ça est très mobilisé par sa réouverture au public, et prépare une inauguration officielle en septembre.
Le COS CRPF de Nanteau prépare l’installation de son espace micro-folie. Une inauguration est également prévue en septembre.
Ô bout du monde est revenu sur l’événement “Tiers-lieux, tourisme et loisir” et sur son expérimentation de formation au numérique “délocalisée” pour pôle emploi. Le lieu a été sollicité depuis par Act’art pour un hébergement d’artistes en résidence.
Question de Jeff Bricout : Comment fait-on quand on rencontre des gens qui souhaiteraient intégrer le réseau, comment on fait ?
Réponse de la Fabrique : On peut inviter les personnes aux rencontres de la Fabrique et/ou mettre en lien avec la Fabrique (Didier Galet ou Saturnin Mesnil).
Didier Galet a rappelé l’importance de communiquer sur le rôle des tiers-lieux dans le développement économique et dynamique des territoires. Pour cela, la Fabrique a fait le choix d’une évaluation d’impact permettant de valoriser, à la fois, le collectif et chaque lieu individuellement.
Reste à définir comment évaluer cette action ? Une discussion doit se faire au sein de notre réseau pour se mettre d’accord sur les moyens d’évaluer et le choix des indicateurs. Des ateliers d’échanges avec l’Université Gustave Eiffel qui propose de porter l’évaluation d’impact, en lien avec l’Institut Paris Région et peut-être l’ESPI ou Cathy Veil enseigne, devraient nous aider sur cette question;
Didier Galet a fait part des bons contacts qu’il avait à ce sujet avec la préfecture. Cette dernière compte sur la Fabrique pour soutenir l’action auprès des publics éloignés du numérique. Tout le territoire du 77 est concerné, et particulièrement les territoires ruraux et les quartiers défavorisés.
Question : Comment se passe l’accueil des conseillers ?
Réponse : Tout est à construire. Les conseillers vont être formés et les postes financés par l’Etat pendant deux ans. Leur rôle sera d’accompagner les personnes les plus défavorisées sur le plan du numérique (par exemple les seniors). Cela pourra se faire lors de permanences proposées dans les tiers-lieux, et/ou par des déplacements dans les villages ou les quartiers. C’est donc un rôle de médiation de proximité. Les conseillers numériques pourraient ainsi être mis à disposition via les tiers-lieux et utilisés par les collectivités.
Par ailleurs, les pass numériques, chèques, de 10 euros, ne sont pas utilisés. et on est sollicité en urgence par l’APTIC afin de les utiliser avant qu’ils ne soient « périmés ». La Fabrique a proposé deux actions, l’une avec la micro-folie d’Act’art, pendant les journées du patrimoine, et l’autre sur Saint Cyr sur Morin, cet été, avec les jeunes en vacances.
Il s’agit de faire connaître aux publics (et par exemple au public des différents tiers-lieux) l’existence de du service public du défenseur des droits et de le rendre accessible au plus grand nombre (les jeunes, par exemple, ignorent souvent son existence).
Dominique Bapteste cherche donc des lieux qui proposent un accès à un matériel informatique permettant de scanner et d’envoyer des documents indispensables à l’intervention du défenseur des droits. Pour certaines personnes, un accompagnement technique pour effectuer cette opération est nécessaire. Cela rejoint le point du conseiller numérique évoqué également lors de cette réunion.
Il n’y a pas de budget pour rétribuer le relai ou la participation des tiers-lieux. Le service lui-même est gratuit et rendu par des bénévoles.
Les responsables de tiers-lieux intéressés à mettre en place ce service dans leur lieu peuvent contacter Saturnin Mesnil ;
Une journée de visite du café culturel C’est déjà ça et d’ateliers d’échanges et de réflexions sur les sujets qui animent le réseau sera organisée le 30 juin prochain. Programme à suivre ;
Nous avons évoqué les difficultés éprouvées par certains à se mobiliser sur le projet de charte : pas le temps, pas trouvé le document, pas la priorité…
Cela nous donne à penser les outils et les relations de coopération que nous mettons en œuvre au sein du réseau de la Fabrique.
Nous proposerons un atelier en présence, le 30 juin prochain, pour travailler sur la charte. L’objectif est toujours de pouvoir la présenter pour validation au comité de pilotage qui devrait se réunir fin octobre.
Siham Zaoui et Manon Bremont ont présenté le rapport de projet qu’elles ont réalisé dans le cadre de leurs études à l’ICAM. Ce projet s’inscrit dans le programme d’expérimentation “Diabète 2.0”. Le rapport final, intitulé “Tiers-lieu/Brie’Nov”, est consultable en cliquant ici.
Nous avons profité de la présence de ces deux jeunes étudiantes pour questionner leur représentation et leur définition de “tiers-lieu”.
